On ne
peut pas être
contre les éoliennes qui représentent
l'énergie la plus propre qui soit.
(par Alain Terrieur le 26/11/2004)
Sauf
qu'il y a |
pollution visuelle : HAUTEUR, GIGANTISME |
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pollution sonore : BRUIT |
Les HAUTEURS
Par principe, plus l'éolienne est haute
et plus elle attrape le vent, de même
le son en est moins perceptible. Contre cette
pollution visuelle, les seules solutions seraient
de les placer ailleurs que sur l'horizon, les
crêtes ou les rivages, par exemple dans
des terres éloignées des habitations, à flan
de coteaux ou sur des plates formes en mer.
le BRUIT
Contre le BRUIT, il est nécessaire de
faire la part des choses entre la gène
que déclarent les riverains et ce que
ne démontrent pas les études
sur le son que nous présentent les installateurs
d'éoliennes.
Ceux-ci nous rassurent en parlant d'émergence
sonore "faible". Pourtant tous les
riverains qui se plaignent sont des gens sensés
que nous ne pouvons pas mettre en doute.
A titre d'exemple,
chacun connaît le petit bruit infime et
pourtant extrêmemnt dérangeant
de la petite goutte d'eau d'un robinet qui
fuit ; pourtant ce son est trsè faible.
Les
études d'impact sur le son que la CNR nous
a présenté, démontrent qu'ils comparent le
bruit de leurs éoliennes au bruit moyen ambiant
d'une ville. Or chacun sait que ce bruit doit
être comparé aux seuls bruits de la nuit, puisque
les éoliennes fonctionnent continuellement,
car comme pour le bruit de la goutte d'eau,
celui du moustique ne nous dérange jamais pendant
le jour. C'est uniquement la nuit qu'il est
agaçant.
En conséquence, lors de la
réunion-débat du jeudi 25 novembre 2004,
dans le cadre
de
l'enquête
publique sur la demande de permis de construire
des éoliennes de la CNR, nous avons demandé que
la CNR mette en place des appareils
de mesures constantes du son, dont les résultats
seraient publics. Nous avons obtenu l'engagement
de la CNR à éffectuer
les mesures du son nécessaires, dès
la première demande d'un riverain, faite à la
Mairie à la suite d'une gène.
Même si cela représente une volonté d'aplanir
les inquiétudes, ceci ne nous convient
pas car la démarche s'apparente à un
début de conflit. En effet, avant qu'un
riverain ne fasse cette démarche auprès
de la Mairie, il aura fallu qu'il éprouve
une gène suffisamment longue pour qu'il
s'y décide, ensuite il devra attendre
que la Mairie transmette à CNR, puis
attendre que CNR vote les crédits pour
l'étude, avant d'en communiquer les
résultats. Longue démarche qui
aura agacé, sinon exacerbé les
tensions, en débouchant sur une contestation.
Du coup, d'une simple gène dont on aurait
pu vérifier la réalité en
lisant des mesures publiques, on fera naître
un vrai problème qui peut-être
n'aurait pas existé.
Notre association s'efforcera donc d'obtenir
de la CNR, la mesure constante du son des éoliennes,
avec résultats publics, afin
d'inciter le constructeur à entretenir
aussi l'aspect sonore de son matériel.
LES AUTRES SUJETS QUE NOUS AVONS ABORDÉS
:
- Les riverains utiliseront-ils cette énergie
en priorité ?
- les lignes électriques
seront-elles
aérienes?
Les riverains utiliseront-ils cette énergie
en priorité ?
Naïvement nous avions espéré que
la production de cette énergie propre
pourrait être redistribuée en
priorité aux habitants et à l'industrie
de la ZIP.
La CNR, bien consciente du "label vert" de
son énergie aimerait bien nous la vendre,
mais à condition que nous lui en payons
le même prix qu'EDF. Ce qui est impossible
actuellement puisque, par le biais des subventions
de l'État, cette énergie
est acheté plus chère par EDF.
Quoiqu'il en soit cette
situation n'est pas figée et nous
demanderons que dans l'avenir, à prix égal
ou inférieur sur le marché, cette énergie
soit redistribuée en priorité à ceux
qui en subissent les pollutions visuelles ou
sonores.
Les lignes électriques seront-elles
aériennes ?
La CNR a devancé notre demande en prévoyant
d'ores et déjà que la ligne électrique
soit enterrée jusqu'au transformateur.
Il n'empêche que pour les autres projets
d'éoliennes nous veillerons à ce
qu'aucune éolienne ne génère
de nouveaux fils électriques aériens,
et nous demanderons la suppression de certains
pylônes
aériens en compensation d'installations
de nouvelles éoliennes.

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